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Journal de bord de J.M Le Pen

       
    
  n° 327 / 12 juillet 2013 / /

 
Comme chaque semaine retrouvez le blog vidéo de Jean-Marie Le Pen présenté par Guillaume L’Huillier. 

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 18:32

POLITIQUE - Le Conseil constitutionnel a confirmé jeudi le rejet du compte de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy, une décision qui prive l'ex-candidat UMP du remboursement par l'Etat de quelque dix millions d'euros de frais de campagne.

L'ancien président Nicolas Sarkozy, lors de sa rencontre avec le chef de l'Etat israélien Shimon Peres, à Jérusalem, le 23 mai 2013.
L'ancien président Nicolas Sarkozy, lors de sa rencontre avec le chef de l'Etat israélien Shimon Peres, à Jérusalem, le 23 mai 2013. Photo : DAVID BUIMOVITCH / AFP
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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 18:29

PARTIS - L'avocat de Nicolas Sarkozy a plaidé mardi devant le Conseil constitutionnel pour contester le rejet des comptes de campagne de l'ex-candidat à la présidentielle. La décision des Sages, attendue courant juillet, pourrait coûter 11 millions d'euros à l'UMP.

Les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy avaient été rejetés en décembre.
Les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy avaient été rejetés en décembre. Photo : AFP
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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 13:12

Publié le 01.07.2013, 11h23 | Mise à jour : 12h34                                

Marine Le Pen, menacée par une levée de son immunité d'eurodéputée, a maintenu lundi les propos sur les prières de rues qui lui valent des poursuites, estimant qu'on veut l'incriminer pour «un délit d'opinion».
Marine Le Pen, menacée par une levée de son immunité d'eurodéputée, a maintenu lundi les propos sur les prières de rues qui lui valent des poursuites, estimant qu'on veut l'incriminer pour «un délit d'opinion». | Martin Bureau        
                                                                       

                                                                                    

 

«Les Français feront une très grande différence entre taper dans la caisse, détourner de l'argent, l'escroquerie en bande organisée et être poursuivie pour un délit d'opinion», a lancé la présidente du sur LCI, reprenant les termes des mises en examen dans l'affaire de l'arbitrage Tapie. Son délit est, à ses yeux, «d'avoir osé dire ce que tous les Français pensent, c'est-à-dire que les prières de rue - dont je leur indique qu'elles continuent à se dérouler sur le territoire français - sont une occupation».

«Je le maintiens», «ma levée d'immunité parlementaire sera votée par mes adversaires UMP-PS, cela ne me pose aucune problème», a poursuivi la présidentte du FN. J'irai devant le tribunal correctionnel tête haute pour leur expliquer qu'il faut bien qu'il y ait des gens dans notre pays qui disent la vérité aux Français», a-t-elle soutenu.

Le risque d'une mise en examen pour «incitation à la haine raciale»

Le Parlement européen doit lever mardi l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, ce qui pourrait conduire à sa mise en examen pour «incitation à la haine raciale». Élue depuis 2004 au Parlement européen, elle est poursuivie par le parquet de Lyon à la suite d'une plainte déposée après un discours, le 10 décembre 2010, où elle avait dénoncé «les prières de rue» de musulmans, les qualifiant «d'occupation», sans «blindés» ni «soldats», mais d'«occupation tout de même».

«Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire», avait ajouté Marine Le Pen.

La France avait demandé en novembre 2012 au Parlement européen d'autoriser la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, après des propos tenus en 2010 établissant un parallèle entre les prières de rue des musulmans et l'occupation allemande. Si la présidente du FN est privée de son immunité parlementaire, elle pourrait être mise en examen pour «incitation à la haine raciale».

LeParisien.fr

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 15:16
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, que certains naïfs ont pris un temps pour la caution de fermeté, de justice et d'ordre du gouvernement Hollande, s'est rendu - à l'occasion d'une visite qu'il a qualifiée de "travail et plaisir" -, à Stras'borj' el Barajneh.

Stras'borj' el Barajneh, c'est Strasbourg en arabe, mais ce Stras'borj' el Barajneh-là ne se situe pas comme son homonyme, où elle est régulièrement mise à feu et à sang par les milices islamiques, au sud de Beyrouth, mais sur les bords du Rhin et c'est la capitale historique de l'Alsace. Elle est, elle aussi, mise à feu et à sang régulièrement par les jeunes musulmans des banlieues de la ville, raison pour laquelle Valls s'y est rendu.
"Pour que ça cesse".

L'une des premières choses que Valls a rappelé aux autorités qui l'ont accueilli (il venait de réviser son code pénal en venant) est : "Brûler une voiture, c'est illégal", car ces pauvres gens, le maire, tout ça, ne savaient pas. (Source : Agence Reuters)

Cela dit, ils ont fait des efforts : 1 389 voitures brûlées à Stras'borj' pour fêter le Nouvel An 2011, 577 seulement en 2012. "Il faut bien qu'ils s'amusent" avait commenté à l'époque la ministre de la Justice, madame Delanon-Taubira. D'autre part, c'est mathématiquement logique : plus il y a de voitures brûlées une année, moins il en reste à brûler pour l'année suivante.
C'est un  réel progrès.

"Les magistrats seront ici comme ailleurs seront mobilisés (sic). La république est partout, dans tous les quartiers", a-t-il ajouté. Bien dit, et puisqu'ils n'étaient pas mobilisés les années précédentes, il est bien de mettre les magistrats au travail cette année. Mais si ces magistrats sont du Syndicat de la Magistrature, Valls prend donc un gros risque, celui de retrouver sa photo punaisée sur le mur des cons que certains ont paraît-il reconstitué dans un local plus discret que celui où l'avait filmé un journaliste (aujourd'hui bien puni), mais toujours au sein du ministère de la Justice.

Par contre, et ça c'est un vrai scoop, "la justice est partout dans tous les quartiers". Ça vient de sortir probablement, parce que personne n'en avait entendu parler. J'ai vu encore récemment une vidéo où trois flics courageux rentrent en rasant les murs pour éviter les chutes d'enclumes et de pianos à queue (j'exagère, ce sont seulement de vieilles machines à laver et des boules de pétanque) tombant du toit, dans une cité du 9-3 où ils doivent enquêter sur un viol. Ils en ressortent quelques minutes après sans avoir pu interpeller le (présumé) coupable que la victime a reconnu formellement et qu'ils ont eu devant eux. Les "grands frères" alertés les menacent de coups de sabres d'abattis, de battes de base-ball et d'enc… à sec, sans mentionner les probables kalachnikovs pointées sur eux depuis les fenêtres des étages. L'un des trois fait tout le chemin du retour entre les panneaux et les grillages dressés en zigzag sous prétexte de travaux, mais en réalité pour empêcher l'entrée dans la cité des voitures de police, en marchant en arrière, le flingue à la main pour protéger la victime et ses collègues, pistolet pointé sur les gentils jeunes qui avancent simultanément toutes sortes d'armes en mains.

C'est ça la justice de Taubira "partout dans tous les quartiers" ?
 
Une parenthèse pour revenir un instant au mur des cons.
Le Syndicat de la Magistrature a envoyé en mai des mails aux parents de jeunes assassinés dont les têtes avaient été affichées, dont celle du général Schmitt (parachutiste) dont la fille a été massacrée dans le métro par des racailles dont il est interdit de révéler la couleur de peau. Pour leur dire : "Nous n'avions aucune intention de tourner en dérision votre qualité de victime, ce sont certaines de vos prises de position qui ont été dénoncées sur cet affichage".

Ce mur des cons n'est donc pas qu'un jeu cruel et stupide de magistrats restés au stade ado, mais bien une dénonciation à caractère politique : vous pouvez être fiché et traité de con pour vos prises de position politiques, par des fonctionnaires hébergés au ministère de la Justice.

Une pièce de plus au dossier que nous constituons pour démontrer que nous sommes bien entrés en dictature d'essence fasciste depuis le 6 mai 2012.


Dans ce dossier, on trouve aussi un autre élément significatif, la déferlante d'interdictions en tout genre qui vise à réduire le peuple français en peuple de zombies dociles et réduits à la misère.
Ces soixante-huitards, vieux débris fossiles, badernes d'une époque révolue, vieux beaux parfois, jouisseurs comme DSK, utopistes comme Cohn-Bendit ou A-narchistes ("A" pour enrichir le vocabulaire très limité du maire du 20ème art. de Paris) comme Mélenchon, se disaient "libertaires" : "il est interdit d'interdire", taguaient-ils sur les murs de Paris. Rapidement, les trublions ont réussi à occuper les postes qu’ils dénonçaient. Dans tous les domaines clefs, soit dans l’éducation, l’art, la culture, les médias, on les a accueillis avec bienveillance ; ce fut pour eux le succès assuré. Tous ceux qui n’ont pas franchi la limite fatale en s’engageant dans la clandestinité armée, le terrorisme d'Action directe, ont réussi en politique dans le cadre du parti socialiste ou des  "Verts", ont reçu des titres universitaires, sont devenus ministres ou conseillers, ou encore députés européens avec, à la clé, des honoraires plantureux, de belles maisons, des Mercédès et des Audi qu'ils garent dans la rue d'à côté parce qu'ils en ont honte. Et ils ne voyagent qu'en classe "affaires" parce que la classe "éco", "la bétaillère", c'est bon pour les ploucs jeunes et très cons qui votent pour eux (c'est Mélenchon qui le dit, n'est-ce pas Mélenchon ? voir le reportage vidéo du Petit Journal).

Maintenant qu'ils sont devenus bourgeois gras et fortunés, ils veulent tout interdire, et surtout, interdire le retour possible de tous ceux qui incarnent la liberté et la prospérité malgré leurs petites ou grosses escroqueries coutumières de gens au pouvoir. Si ces gens-là, Sarkozy ou ses amis, revenaient au pouvoir, nos ex-soixante-huitards "… y perdraient l’illusion d’une société aseptisée, sans conflits, sans affrontements, sans risques, sans vérités, et dont les citoyens seraient des assistés émasculés de toutes possibilités de rébellion". (Serge July, 5.07.1979)

La première urgence, c'est de masquer derrière un voile de fumée les minables tripatouillages passés des Ayrault, Désir, et autres (70 cadres du PS environ sont passés en justice) et les présents des Guérini, Navarro et autres Dalongeville, sans oublier les comptes à l'étranger comme celui-de Jérôme Cahuzac * et peut-être Fabius (à Macao) et les vols à ciel ouvert d'argent public comme ne s'en priva pas la socialiste Sylvie Andrieux. Ancienne vice-présidente de la région PACA, elle vient d’être condamnée à trois ans de prison, dont deux avec sursis, 100.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, pour malversations. Elle est accusée d’avoir détourné, à des fins de clientélisme électoral, plus de 700.000 euros de fonds publics. Une bagatelle. Croyez-vous que le PS l’ait virée ? Harlem Désir s’est contenté de lui demander une mise « en congé du parti le temps de la procédure d’appel ». Ben tiens !

Par contre, c'est une déferlante de convocations, d’interrogatoires, de gardes à vue et de mises en examen qui s’abat depuis quelques semaines sur les premiers rôles et les seconds couteaux de la Sarkozie. L'affaire Bettencourt ayant fait un "flop" magistral, c'est maintenant l'affaire Tapie qui fait la une. Elle fera un "flop", elle aussi, pour une raison simple : il ne faut pas perdre de vue que si Tapie a mis hors de portée de l'Etat 216 millions (en Belgique), c'est un peu un prêté pour un rendu. Le Crédit Lyonnais, à l'époque banque d'Etat, l'avait soutenu financièrement comme la corde soutien le pendu, jusqu'à ce que Tapie soit en quasi faillite.
Le C.L. lui proposa alors de lui racheter Adidas pour 2 milliards de francs soit environ 310 millions d'euros. Bayrou dit - ce n'est pas tout à fait faux - que le C.L. a "sauvé" BT, mais cela n'efface pas l'escroquerie commise précédemment par le C.L...
Car le C.L. revend aussitôt Adidas à Louis Dreyfus pour le double : 4 milliards !
Louis Dreyfus met Adidas en Bourse et le titre est valorisé à 11 milliards ce qui est un peu surévalué (sa valeur économique réelle étant évaluée par la Chambre des Conseillers financiers de France à 7 milliards).

Or l'Etat, via sa direction du Trésor et la Caisse des dépôts, avait acheté près de la moitié des titres au moment de la mise en Bourse, si bien que l'Etat fait à son tour, après le C.L. et Dreyfus, une excellente affaire ! Le dindon de la farce étant Tapie.

Tapie porte plainte contre le C.L., et ayant démontré que les expertises financières pour l'évaluation d'Adidas avaient été "pilotées" par l'Etat propriétaire du C.L., gagne son procès. L'État est condamné à indemniser BT à hauteur de 290 millions d'euros, préjudice personnel inclus (45 millions). Appel, re-expertises, etc., finalement le gouvernement de l'époque sentant qu'il commence à risquer gros dans cette affaire qui s'éternise, choisit une procédure et une commission d'arbitrage. Les 405 millions qu'elle attribue à Tapie représentent les 290 millions attribués par le premier jugement, majorés des intérêts.

Reste à déterminer s'il y a eu des magouilles dans cette procédure d'arbitrage, mais l'Etat doit démontrer avant le 7 juillet semble-t-il, qu'il y a un "fait nouveau", sinon la procédure sera automatiquement validée. Si elle l'est, l'affaire s'éteint. Si la procédure d'arbitrage est cassée, Tapie et l'Etat repartent à zéro et l'Etat risque gros car Tapie et ses avocats remettront sur la table l'escroquerie Lyonnais + Dreyfus + Etat du départ de l'affaire.
 
Maurice D.


*
Revenons juste un moment sur l'affaire Cahuzac...
Hollandescu pris la main dans la confiture... Mais qui en parle ???
L'occupant de l'Elysée a eu le culot de prétendre le 3 avril 2013 qu'il venait d'apprendre l'horrible vérité, alors qu'il avait été mis au parfum le 15 décembre 2012. Près de 4 mois de tergiversations à essayer d'étouffer, puis de maquiller l'affaire...
Visionnez cette vidéo et dégustez...
Plus c'est gros plus ça passe.
L'incendie du Reichstag, c'est pour quand ?
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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 10:08

Le sujet traité par C dans l'air ce lundi soir 24 juin, "Le FN trouble le jeu", était bien entendu l'élection partielle de Villeneuve-sur-Lot où le siège de député de Cahuzac s'est retrouvé vacant et a été remporté par l'UMP devant le candidat du FN, le candidat du PS n'ayant même pas fait de la figuration tellement il était nul.

Une heure et quelques de discussions pour en  arriver au constat que je vous ai délivré hier : la fin du bipartisme. Pourtant les deux politologues et le sondeur de gauche qui affrontaient l'homme du Figaro magazine se sont battus comme des beaux diables pour nier deux faits : le report très "politiquement incorrect" de voix socialistes sur le candidat du FN, et l'émergence du troisième parti de gouvernement qu'est devenu le FN.

Seulement, sans jamais vouloir admettre qu'ils faisaient erreur, ils se sont trahis à deux reprises. L'un des politologues a dit : "depuis quinze ans, le FN est le premier parti ouvrier de France" et un peu plus tard "…et il est en train de devenir le premier parti du monde rural".

Autrement dit, le FN est le premier parti qui, en France, représente le peuple des travailleurs "de base", comme disait Georges Marchais, ce qui est exact si l'on considère en caricaturant un peu, que le PS est le parti de la grande bourgeoisie et des bobos du XVème art. et l'UMP celui des mêmes du XVIème, c'est-à-dire qu'ils représentent le peuple des villes intra-muros.

Or, les ouvriers qui sont au FN, d'où venaient-ils ? Du parti communiste et du parti socialiste. Jean-Marie Le Pen l'avait dit un jour "il y a plus d'ex-communistes au FN qu'il n'y a de communistes au Parti communiste". Et le vice-président très médiatisé qu'est Florian Philippot est lui-même un ex-socialiste tendance Chevènement. Comme l'a expliqué le gars du Figaro Magazine, il faut bien que les voix qui ont gonflé le score du FN à Villeneuve-sur-Lot soient venues de quelque part, et elle ne pouvaient pas venir de l'UMP qui avait son candidat en lice vers qui sont allées toutes le voix UMP, plus quelques socialistes obéissant à l'ordre de "front républicain" de Jean-Philippe Désir.
Mais le bruit court que Désir aurait donné officiellement et médiatiquement un ordre de "barrage républicain", et officieusement et secrètement à la permanence PS de Villeneuve, un ordre de vote pour le FN afin d'en gonfler le score et avoir une "preuve" de la collusion UMP-FN à brandir.

Ensuite, l'homme du Figaro a dit sans que personne ne le contredise "Il y a maintenant un parti puissant le FN, un autre parti puissant, l'UMP et un troisième parti puissant, le PS, où est la place du centre ?" Or, les trois autres venaient de refuser pendant plusieurs minutes d'admettre la fin du bipartisme, alors, comment nomment-ils "trois partis puissants" si ce n'est par le terme de "tripartisme" ?

L'un des politologues a confirmé, "c'est exact et l'on ne comprend pas qu'il (le centre) soit absent alors qu'un boulevard s'offre à lui". Un boulevard parce que le PS est encore bridé par le Front de Gauche malgré la chute de celui-ci, et l'UMP parce que Copé pose lui-même une barrière qui pourrait devenir une fracture en interdisant tout rapprochement même stratégique et circonstanciel avec le FN. Ce même politologue a dit quelque chose d'intéressant "cet espace vide, Hollande l'a bien vu et glisse subrepticement vers sa droite pour l'occuper", exact a confirmé l'autre politologue "parce qu'il n'y a aucune personnalité d'envergure au Centre". Exact aussi, ni Bayrou l'illuminé qui entend la voix de la vierge Marie lui annoncer qu'il sera président, ni l'indécis Borloo qui recule devant chaque obstacle, n'ont la carrure pour développer un Centre vigoureux.

Puis la discussion a superficiellement abordé la fin probable de l'UMP où s'affrontent deux clans : les polyvalents politiques que sont Fillon, NKM, Bertrand, Jupé, Baroin, Le Maire, ils sont à l'UMP mais pourraient aussi bien être au PS vu leur évident tropisme de gauche, et je ne vous parle même pas de la Bachelot qui a été recrutée avec un gros salaire par l'organe médiatique officiel du PS, Canal +, et crache maintenant dans la soupe et sur Sarkozy qui la fit ce qu'elle est devenue. Et puis le clan Copé, de droite, sans doute, mais qui a des pudeurs de chaisières dès qu'il entend parler du FN, sans jamais dire en quoi les valeurs et les idées politiques que défend le FN seraient nauséabondes et justifieraient un "cordon sanitaire".

Un auditeur l'a d'ailleurs fait observer : ou bien le FN est immonde et on l'interdit, ou bien il répond aux critères d'un parti républicain et on doit le traiter en partenaire potentiel. Or personne ne peut démontrer que le FN soit infréquentable, ce qui n'interdit pas de ne pas être d'accord avec lui.
Moi même je pense qu'il fait une erreur d'analyse sur l'Europe et l'euro, les vrais problèmes n'étant ni l'Europe ni l'euro. Pour retrouver l'Europe telle qu'elle a été et n'aurait pas dû cesser d'être, protectrice et dynamique, il faudrait revoir la composition et les attributions de la Commission européenne que tout le monde a laissé se développer comme un cancer sans chercher à la contrôler, sauf un temps Sarkozy quand il fut pendant un an le président de l'Europe dans le cadre de la présidence tournante, le Parlement européen où tous les partis envoient leurs feignants pas recasables comme Bové, Rocard ou Cohn-Bendit, et aussi la France elle-même : elle ne sait pas s'adapter à une économie élargie comme ont su le faire d'autres pays comme l'Allemagne, le Danemark, la Pologne et quelques autres plus malins ou plus travailleurs qui réalisent des bons scores à l'exportation et en économie interne avec le même euro que nous et les mêmes obstacles de la Banque européenne, de la Commission et autres.

Cela dit, le FN a raison sur bien d'autres questions comme celle de la porosité non contrôlée des frontières européennes à l'immigration, le doit de vote des étrangers, etc.

90 % du temps de ce C dans l'air a été consacré au FN, ce qui montre bien qu'il est devenu incontournable, d'ailleurs les intervenants sont convenus qu'il pourrait bien passer 1er parti de France dans plusieurs régions devant l'UMP et le PS dès les élections européennes, après que le sondeur de service ait annoncé : "29 % des Français pourraient prochainement voter FN".

Autre observation intéressante de la politologue : le FN fait élire des inconnus, celle de l'Oise qui n'avait même pas visité la circonscription, ou celui de Villeneuve-sur-Lot, étudiant en BTS-négociation de 23 ans, parce que les électeurs ne votent pas pour le candidat, même quand il a une petite gueule de gendre idéal, mais pour le FN et ce qu'il défend et représente. De plus, ce sont souvent des jeunes comme Marion Le Pen, ou jeunes en politique comme maître Collard, pas des vieilles carnes recuites dans la politique depuis leur entrée à l'ENA et qui n'en sortiront que les pieds devant, comme celles qui squattent les postes à l'UMP et au PS, incapables d'avoir une idée intelligente pour nous sortir du marasme. Les Français se disent alors : "on les a tous essayés et ils ne sont pas bons, tentons le FN", a dit la politologue.

Finalement, ce fut la conclusion de la discussion, ils ont tous rejoint l'analyse que vous avez pu lire hier dans Minurne, écrite dans la nuit de dimanche à lundi : nous sommes en tripartisme avec un parti qui monte encore et va arbitrer entre PS et UMP, et s'ils veulent survivre, l'UMP, mais aussi le PS, devraient clarifier le sens qu'ils donnent aux "valeurs" qu'ils disent représenter et en tirer des conséquences claires et compréhensibles par tous sur ce qu'ils comptent faire et proposer à aux Français dans l'avenir.

Maurice D.


P.S. : pour ceux qui n'auraient pas entendu l'information, une vidéo de la RATP montre que l'agresseur de la bagarre qui a abouti à la mort de Clément Méric il y a trois semaines, c'est Clément Méric lui-même, il est le premier à attaquer dans la rue et porter des coups aux skinheads après avoir été le premier à les agresser verbalement dans la boutique de vêtements alors que les skinheads cherchaient à éviter la bagarre, comme l'avaient dit les témoins.


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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 09:27

Marie-Anne Baudoui-Maurel se dit surprise de l’accueil des jeunes, « meilleur qu’en étant présidente de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy ».

 

Marie-Anne Baudoui-Maurel se dit surprise de l’accueil des jeunes, « meilleur qu’en étant présidente de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy ».

 Marie-Anne Baudoui-Maurel sera la candidate frontiste, investie par le Rassemblement Bleu Marine le 31 mars dernier, pour concourir aux élections municipales à Digne-les-Bains en 2014. L’actuelle conseillère municipale de l’opposition a « quitté » la présidence départementale de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy, « déçue de voir la bataille des chefs et l’image déplorable que l’UMP a donné à ses militants ».

Dans le parti de l’ex-président, on traite la transfuge par le silence. « L’UMP n’a rien à dire sur cette personne », déclare le secrétaire départemental Franck Couriol.

Celle qui agace

Peu importe, pour Marie-Anne Baudoui-Maurel qui dit avoir trouvé une famille politique et un refuge idéologique : « Des valeurs républicaines, un rassemblement patriote des gens de droite comme de gauche ». Récusant le terme d’extrême, Marie-Anne Baudoui-Maurel se défend « de tout racisme et de tendance fascisante : Je n’aurais jamais adhéré au Front national sous Jean-Marie Le Pen » ajoute-t-elle. Seulement, « il faut rompre avec la politique de clientélisme et d’affichage ».

Et la dentiste de Malijai a la dent dure. Pour elle, « Marine dans sa façon de parler, la sincérité et l’engagement ne font aucun doute. Les idées du Rassemblement Bleu Marine sont plus tranchées, plus claires que celles de la coalition UMPS », affirme-t-elle reprenant à son compte l’expression langagière de la cheftaine.

Elle aussi a le verbe haut. Ses interventions au conseil municipal en ont agacé plus d’un. Isolée face à une majorité de gauche et des représentants d’une opposition atone, elle a occupé l’espace. Souvent en bout de table, marginalisée, elle reconnaît aujourd’hui la difficulté de se construire une crédibilité politique hors des partis.

Son colistier lui tourne le dos

Autrefois membre du comité départemental de l’UMP, « je n’ai pas demandé l’investiture du parti pour les municipales 2008 », souligne-t-elle, préférant conduire sa liste L’Espoir pour Digne-les-Bains, seule : « J’ai repris ma carte à l’UMP en 2011 et 2012 ». Elle siège depuis le début de cette mandature au conseil municipal sous l’étiquette divers droite. « Cette dénomination a été choisie par le maire. Quant à moi, je voulais revêtir l’appellation de “société civile” car nous regroupions différents horizons » explique-t-elle. Elle continue de siéger au banc divers droite, « puisque j’ai été élue sous cette étiquette ».

Jean-Paul Rebsomen ne l’a pas entendu de cette oreille. Son colistier a préféré quitter le navire à l’annonce de l’adhésion de sa tête de liste au Rassemblement bleu marine, comme il l’a déclaré dans les jours suivant sa démission du conseil municipal dans les pages de La Provence. La carte électorale à jouerAprès un échec aux précédentes législatives au premier tour desquelles elle a obtenu 3,19 % des suffrages dans la première circonscription quand le FN caracolait à 16,57 %, Marie-Anne Baudoui-Maurel aborde cette campagne avec la sérénité d’appartenir à une famille politique qui lui a longtemps fait défaut. Reste à constituer une liste de 33 noms en respectant les règles de parité imposées pour les élections municipales. « Nous en avons plus, et plus de femmes que d’hommes », avance-t-elle, souhaitant couper court à toute détraction. Tous ne sont pas encartés au FN qui compte 61 militants à Digne-les-Bains et, certains sont issus de sa liste conduite en 2008. Bien qu’inéligible jusqu’au 8 février 2014 pour avoir déposé ses comptes de campagne législative après la date, Marie-Anne Baudoui-Maurel a déjà enfourché son prochain cheval de bataille pour, enfin, exister sur la scène politique locale. Son blog intitulé Les Dignois d’abord acte la transfiguration. 

 

 

 

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 01:51

Le Point.fr - Publié le 22/06/2013 à 20:00 - Modifié le 22/06/2013 à 20:13

 

Pour préserver sa majorité à l'Assemblée, le Parti socialiste aurait intérêt à ce que le candidat FN l'emporte dans le Lot-et-Garonne.

 

Étienne Bousquet-Cassagne est en course pour être le 4e député FN au Palais-Bourbon.

Étienne Bousquet-Cassagne est en course pour être le 4e député FN au Palais-Bourbon. © MEHDI FEDOUACH / AFP

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Le front républicain a du plomb dans l'aile. Et si la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a réitéré vendredi son intention de "faire barrage au Front national", cette position n'a pas été clairement assumée par tous les membres du Parti socialiste, notamment au niveau local. Interrogée dans les colonnes de Libération, Nicole Gérion, militante du PS à Villeneuve-sur-Lot, expliquait vendredi avoir reçu un mail de la section locale qui indiquait très clairement que les militants socialistes n'étaient "pas tenus de voter UMP". De son côté, le coordinateur de la campagne du candidat socialiste vaincu au premier tour, Bernard Barral, indiquait vendredi dans Le Monde qu'il voterait blanc : "On ne va quand même pas aller apporter nos voix pour qu'elles comptent comme une sanction de la politique du gouvernement que nous soutenons." De son côté, Marie-Françoise Béghin, conseillère régionale et municipale de Villeneuve-sur-Lot, a déclaré publiquement qu'elle s'estimait "déliée" de tout engagement.

Mais les membres du Parti socialiste n'ont pas été les seuls à rechigner à faire barrage au FN. Les consignes de vote du Front de gauche ont tardé à arriver. Dans un communiqué, le parti a finalement expliqué que l'élection du candidat UMP "aggraverait les politiques antipopulaires", mais que "pas une seule voix ne doit aller à l'extrême droite." Une pirouette qui ne ressemble en rien à une consigne de vote en faveur du candidat UMP et qui s'inscrit dans la ligne de la candidate du NPA, qui a refusé de trancher "entre deux candidats de droite". Les écologistes ont également refusé de se prononcer clairement : "Les électeurs, dont les voix ne nous appartiennent pas, sauront trouver l'attitude la plus conforme à leurs convictions", indiquait récemment un communiqué.

"Ils veulent conserver l'avance de leur majorité"

Vendredi, l'ancien ministre du Budget, qui n'a pas totalement perdu son influence dans la région, a été accusé par l'ancien directeur de campagne de Bernard Barral d'avoir appelé à voter Front national. "Jérôme Cahuzac avait dit que sans lui nous aurions le Front national. Je pense que de la même manière qu'il l'a fait contre Bernard Barral au premier tour de cette élection, il va agir pour que les gens favorisent le vote FN. Je pense qu'aujourd'hui c'est la démarche dans laquelle s'est inscrite Jérôme Cahuzac", a affirmé Benoît Dupuy, au micro de BFM TV. "C'est mon sentiment, et j'ai ce sentiment-là parce que j'ai des éléments, des témoignages qui me poussent à le croire", a-t-il ajouté. L'ancien ministre du Budget, qui a l'habitude de se présenter comme l'ultime solution contre l'extrême droite, pourrait bien s'inscrire dans une telle démarche pour pousser les faits à lui donner raison. Mais comment expliquer que des élus socialistes ou faisant partie de la majorité ne donnent pas clairement de consignes de vote contre leur ennemi héréditaire ?

Le virage à droite d'une partie de l'UMP pourrait bien expliquer en partie l'absence de consignes de vote. Mais sur place, un partisan du Front national tente une autre explication : "Le Parti socialiste a intérêt à ce que nous gagnions car ils ne souhaitent pas grossir les rangs de l'UMP à l'Assemblée nationale. Ils veulent conserver l'avance de leur majorité." Alors que l'abstention s'est surtout fait ressentir du côté des électeurs socialistes lors du premier tour, ceux-ci ne semblent toujours pas prêts à se déplacer dimanche : "Je suis désabusé, je vais voter blanc. J'ai été trop énervé par l'histoire de Chirac. Je ne veux pas que ça recommence", explique Alain, un quinquagénaire interrogé sur place, en référence à la présidentielle de 2002, pendant laquelle Jean-Marie Le Pen était arrivé au second tour. Alors que 29 % des Français pourraient voter FN à une élection locale, selon un sondage BVA pour l'émission CQFD d'i>Télé, il semblerait que le scénario de la victoire de l'UMP au détriment du FN ait peu de chances de se produire dimanche dans le Lot-et-Garonne.


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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 01:10
Par Alice Cazin (avec Matthieu Deprieck), publié le 21/06/2013 à 17:39

La percée du parti de Marine Le Pen aux récentes élections législatives partielles et les sondages qui le placent de plus en plus haut inquiètent le monde politique. 
Le FN est-il en train de devenir le deuxième parti de France?
Selon un récent sondage BVA, un tiers des français pourrait voter pour le Front National.
afp.com/Eric Feferberg
 
Deux jours après la nouvelle élimination d'un candidat PS dès le premier tour au profit du Front national, un cadre de l'UMP s'interroge: "Quand on s'en tient aux chiffres, et uniquement aux chiffres, ne faut-il pas le reconnaître? Le FN est le deuxième parti de France." 
24 mars et 16 juin, deux dates, qui illustrent la montée en puissance du FN. Le 24 mars, dans l'Oise, l'UMP Jean-François Mancel a été réélu de justesse après un duel face à la frontiste Florence Italiani. Le 16 juin, le PS est éliminé dès le premier tour à Villeneuve-sur-Lot. Marine Le Pen se félicite alors: son parti est "devenu le centre de gravité de la vie politique". 
Comme un air de 21 avril 2002
Dans ce qui fut le siège de Jérôme Cahuzac ancien ministre socialiste du Budget, le PS laisse donc l'UMP et le FN s'affronter au second tour, ce dimanche.  
Le FN est devenu le centre de gravité de la vie politique 
Un électrochoc qui ressemble à un avertissement à un an des municipales et surtout des élections européennes. D'après un sondage réalisé par l'institut britannique Yougov, le parti de Marine le Pen recueillerait 18% des suffrages aux prochaines européennes, juste derrière l'UMP et devant le PS. Toujours en deuxième position. 
La droite comme la gauche paient leur impuissance face à la crise économique et sociale qui envoie mois après mois des dizaines de milliers de Français au chômage. Si on ajoute l'augmentation des impôts, l'immigration vécue par une partie de la population comme un problème et enfin la multiplication des affaires Cahuzac, Tapie et autres, tous les ingrédients sont réunis pour la monté des extrêmes.  
Dominique Reynié, directeur de la Fondation pour l'innovation politique, le soulignait récemment dans Le Monde: "Le FN bénéficie d'un effet essuie-glace, qui lui permet de récupérer les déçus du gouvernement. Hier les déçus de la droite, jugée trop faible contre l'immigration; aujourd'hui, les déçus de la gauche, jugée trop faible contre le chômage. Le populisme est un opportunisme de crise, donc un fourre-tout." 
Une dédiabolisation de l'extrême droite
La fille du fondateur du FN, Marine le Pen entend aussi bénéficier de sa stratégie de dédiabolisation du parti d'extrême droite. Une stratégie qui a déjà porté ses fruits selon un récent sondage. Le nombre de Français jugeant le FN comme un danger pour la démocratie est passé pour la première fois sous la barre des 50%. 
Ajoutons à cela la popularité de Marine le Pen qui atteint pour la première fois les 40% et l'augmentation du nombre d'électeurs UMP favorables à des alliances avec le parti de Marine Le Pen aux élections locales. Selon une enquête Ifop, 47% des électeurs UMP souhaiteraient des accords avec le Front national aux prochaines élections locales. Ils n'étaient que 32% à plaider pour de telles alliances en 2010.  
Ce sera le défi de la formation de Jean-François Copé qui a interdit les alliances avec le FN au risque de suspendre ses députés favorables à ces accords. Un élu UMP du Gard a d'ailleurs été exclu par le bureau politique de son parti puisqu'il soutenait la candidature du député FN, Gilbert Collard, dans cette ville pour les prochaines élections municipales de 2014.  
L'UMP essaye donc de garder la main. Le front républicain se met en place pour contrer l'extrême droite. Mais peut-il empêcher la progression du FN. Ce n'est pas l'avis de son vice-président, Florian Philippot: "Les Français ont bien décrypté que ça n'était pas un front républicain. C'est un front des copains pour rester en place."  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 13:02

Politique  Par Jean-Baptiste Garat   Mis à jour le 19/06/2013 à 20:03  Publié le 19/06/2013 à 18:57     

 

 Jean-François Copé et Jean-Louis Costes, qui représentera l'UMP au deuxième tour de la législative partielle dans le Lot-et-Garonne.

Jean-François Copé et Jean-Louis Costes, qui représentera l'UMP au deuxième tour de la législative partielle dans le Lot-et-Garonne. Crédits photo : MEHDI FEDOUACH/AFP

Olivier Lapierre, ancien maire UMP de Saint-Gilles, a été exclu du parti. Celui-ci souhaitait un accord avec le Front national aux municipales de 2014. Cette décision est l'occasion pour Jean-Fraçois Copé de rappeler la ligne de conduite de sa formation face à la montée électorale du Front National.

 

Jean-François Copé a voulu faire un exemple. Le conseiller général UMP du Gard Olivier Lapierre a été exclu du parti mercredi. L'ancien maire de Saint-Gilles avait annoncé qu'il souhaitait et soutiendrait la candidature du député du FN Gilbert Collard aux municipales de 2014. «S'il se présentait, je serais à ses côtés pour l'aider, avait-il expliqué au micro de France Bleu. Je serai sur la liste s'il le désire.» «Je pense qu'il devrait y avoir pas mal de gens qui le soutiendront, UMP, même UDI, qui sont prêts à faire le pas avec lui», avait-t-il ajouté.Cette déclaration publique donne l'occasion au président de l'UMP de tester la solidité de sa stratégie vis-à-vis du FN. Début mai à Nîmes - dans le Gard justement -, il avait expliqué quelle serait la ligne de conduite de sa formation: «Dans un duel FN-PS au deuxième tour d'une élection locale, je n'appellerai certes pas à voter pour le FN mais je n'appellerai pas non plus à voter pour le parti socialiste», avait-il expliqué à la tribune. «Le Front national est un parti extrémiste. Il n'y aura pas d'alliance avec ce parti», avait-il ajouté, en aparté cette fois.

«La diabolisation du FN a prouvé ses limites électorales»

L'exclusion d'Olivier Lapierre est donc l'occasion pour Copé de rappeler «qu'aucun accord d'aucune sorte ne sera accepté avec le Front national», alors que beaucoup à l'UMP craignent une «contagion». «Rien ne bougera au niveau national, rien ne peut bouger sans quoi nous sommes morts. Mais dans les petites villes, on voit nos digues s'effondrer une à une», déplore un ténor UMP de la région Paca. Dans les rangs du parti, certains doutent de l'efficacité de la stratégie arrêtée par Nicolas Sarkozy et défendue par Jean-François Copé. «La diabolisation du FN a prouvé ses limites électorales, c'est l'une des leçons à tirer des partielles», poursuit l'élu.

Analyser les motivations des Français qui votent FN

Au bureau politique mercredi, Laurent Wauquiez est monté au créneau pour demander un réexamen de la stratégie du parti vis-à-vis de l'électorat du FN. Le vice-président du parti a demandé la création d'un groupe d'étude pour analyser les motivations des Français qui votent pour Marine Le Pen et ses candidats. «L'UMP ne peut plus se contenter de taper sur le PS et de garder un silence prudent à l'égard du Front national», résume un participant de la réunion.

La proposition de Laurent Wauquiez n'a cependant pas été retenue. Du moins pour l'instant. «Si on ne regarde pas plus loin, on peut se satisfaire de nos résultats lors des partielles, conclut un copéiste. Le vote FN croît peut-être au détriment de la gauche aujourd'hui. Mais demain, quand il gagnera, ce sera contre nos candidats.» Une réalité que Copé lui-même a soulignée en admettant que «l'avenir du parti» était en jeu.

    L'ancien maire UMP de Saint-Gilles se rallie à Gilbert C

Conseiller général du Gard, Olivier Lapierre pourrait être exclu de l'UMP pour sa prise de position en faveur du député proche de Marine Le Pen.

L'ancien maire UMP de Saint-Gilles (Gard) a annoncé lundi son ralliement à Gilbert Collard (Rassemblement bleu Marine), au cas où ce dernier déciderait de se présenter aux élections municipales de 2014.

«Je lui ai simplement dit que s'il se présentait, je serais à ses côtés pour l'aider», a déclaré Olivier Lapierre, premier magistrat de Saint-Gilles de 2008 à 2010, au micro de France Bleu Gard Lozère.

«C'est un ami de longue date (…) Je pense qu'il pourrait y avoir d'autres UMP et UDI prêts à franchir le pas avec nous», a ajouté le médecin, qui est toujours conseiller général du Gard.

Dans les deux heures qui ont suivi la diffusion de l'interview, le vice-président de l'UMP, Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes, a demandé l'exclusion d'Olivier Lapierre, dont le sort pourrait être scellé mercredi, à l'issue d'une réunion du bureau politique du parti.

                        Les déclarations d'Olivier Lapierre sont les premières tenues ainsi par un élu de l'UMP. Dans le Gard, seul département de France à avoir placé Marine Le Pen en tête au premier tour de l'élection présidentielle de 2012 (25,51 %), elles sont lourdes de sens. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, n'avait d'ailleurs rien laissé au hasard le 6 mai dernier à Nîmes, en déclarant en aparté de son meeting: «Le Front national est un parti extrémiste. Il n'y aura pas d'alliance avec ce parti. C'est l'honneur de la droite française que de dire cela», menaçant d'exclusion ceux qui contreviendraient à la consigne.

Quelques semaines plus tôt, Gilbert Collard avait prévenu dans Le Figaro que des élus UMP étaient prêts à le rejoindre. Si le député du Gard - qui avait réuni 48,08 % au premier tour des législatives dans la ville - n'a pas encore officialisé sa candidature à Saint-Gilles, il la sait chargée de symboles pour le Front national. La cité camarguaise est en effet la première à avoir élu un maire frontiste, Charles de Chambrun, en 1989.

 Source Le figaro  

 

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 11:56

Par Paul Chaulet, publié le 17/06/2013 à 18:46, mis à jour à 20:48
Législative partielle: Villeneuve-sur-Lot, terrain de jeu du "nouveau FN"

 

Etienne Bousquet-Cassagne pourrait devenir dimanche prochain le troisième député frontiste de l'Assemblée nationale. Il rejoindrait alors Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen

Et si le Front national envoyait un troisième représentant à l'Assemblée nationale? Etienne Bousquet-Cassagne, 23 ans, est la surprise du premier tour de l'élection législative partielle dans le Lot-et-Garonne, organisée après la démission de Jérôme Cahuzac. Avec 26,04% des voix, le candidat FN talonne de peu l'UMP Jean-Louis Costes, sorti vainqueur avec à 28,71% des suffrages. Pénalisé par la forte abstention, le candidat PS, Bernard Barral, est éliminé. 

"Les électeurs ont sanctionné la débâcle du gouvernement", affirme le jeune frontiste, qui estime que "le climat politique actuel et les affaires ont également joué un rôle" dans son score. "Les Français sont ulcérés par l'état du pays. Le FN incarne cette nouvelle politique à laquelle ils aspirent", renchérit Steeve Briois, secrétaire général du FN. Que la défiance envers les politiques fasse le lit de l'extrême-droite n'est néanmoins pas nouveau, en témoigne le précédent du 21 avril 2002. Le résultat de dimanche s'inscrirait donc dans la droite ligne de ce vote contestataire, socle historique du succès du Front national? Pas vraiment. A y regarder de plus près, cette élection partielle est le parfait révélateur de la stratégie de "normalisation", entreprise par Marine Le Pen depuis son accession à la tête du parti en 2011. Explications. 

Etienne Bousquet-Cassagne, c'est "monsieur Tout-le-monde"

Le profil d'Etienne Bousquet-Cassagne retient l'attention: 23 ans, physique de gendre idéal, fils d'une commerçante et d'un agriculteur, le jeune homme prépare un BTS de commerce international. "Quelqu'un de la petite classe moyenne, représentatif de l'électorat que souhaite agréger le FN", assure Sylvain Crépon, sociologue spécialiste du Front national. "Il connait les difficultés de nos compatriotes. C'est monsieur Tout-le-monde", reconnaît Steeve Briois, qui ajoute: "On fait attention à ce que nos candidats correspondent à la sociologie française." 

On est ici loin des vieux grognards frontistes, anciens de l'OAS et coutumiers des dérapages verbaux. "Le FN choisit des candidats vierges d'engagement politique, qui ne sont pas associés aux côtés sulfureux du parti. L'avenir de ces derniers est compromis", souligne Sylvain Crépon. Candidate en 2012 face à Jérôme Cahuzac, Catherine Martin aurait subi ce relookage du Front national: "elle était trop connotée Algérie Française et copine avec le père Le Pen", confie à L'Express une connaissance d'Etienne Bousquet-Cassagne.  

Ce renouvellement générationnel touche d'ailleurs toute la France. C'est ainsi un candidat de 22 ans, Pierre Ducarne, qui sera tête de liste FN à Nancy aux municipales de 2014. Un casting destiné à rassurer les électeurs? "De la méritocratie interne", corrige Florian Philippot: "Nous sommes le premier parti chez les jeunes, nous devons en tenir compte." 

Surtout, Etienne Bousquet-Cassagne est bien implanté localement. "Je suis né à Villeneuve-sur-Lot, et j'y ai fait ma scolarité. Je suis un enfant du pays", déclare t-il à L'Express. Secrétaire départemental FN du Lot-et-Garonne, il était candidat aux cantonales de 2011 et aux législatives de 2012 dans une circonscription voisine: "Il y avait fait le meilleur score d'Aquitaine", assure Florian Philippot, vice-président du FN, qui estime que son protégé "a fait un fort travail d'implantation locale".  

"Pour conquérir le pouvoir, Marine le Pen a besoin de cadres locaux"

Un travail auquel n'est pas étranger son père, président de la chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne? "Pas du tout", se défend Serge Bousquet-Cassagne, qui met en avance sa présence sur le comité de soutien du candidat UMP, Jean-Louis Costes. En coulisses, le père "soutiendrait fortement le fils", assure néanmoins une connaissance de la famille. "C'est vrai que les électeurs préfèrent des candidats qui sont implantés dans le département que des parachutés", reconnaît simplement l'intéressé. 

Etienne Bousquet-Cassagne, un profil de notable? L'expression aurait fait hurler le FN il y a quelques années. Plus maintenant. "Marine Le Pen veut le pouvoir. Pour le conquérir, elle a besoin de cadres locaux, qui se notabilisent ", assure Sylvain Crépon, qui met en lumière la rupture opérée par la nouvelle présidente : "Ces notables, Jean-Marie Le Pen n'en voulait pas. Il craignait de voir des barons locaux émerger et disposer d'une hégémonie locale. C'est pour cela que les choses ont mal tourné pour Jacques Bombard et Bruno Mégret".  

Cette rupture, Julien Rochedy, président du Front national de la jeunesse, l'assume: "Marine Le Pen l'a dit, elle souhaite que le FN soit une force ancrée dans les territoires et plus une force présidentielle." Et Steeve Briois, artisan de cette stratégie d'implantation locale, de définir le plan de bataille de l'égérie frontiste: "L'objectif de Marine Le Pen est de se doter d'une machine de guerre, de détecter les cadres, de les former et de les faire élire. Nous avons besoin de cadre dans les territoires pour assumer des responsabilités." 

 

Florian Philippot croit la victoire possible

Le deuxième tour de l'élection législative partielle sera-t-il le point de départ de mouvement? Florian Philippot y croit : "la victoire est possible. Lors de la dernière partielle dans l'Oise, on était à 12 points du candidat UMP au premier tour et on a perdu avec moins de 800 voix d'écart au second tour. 2,5 points séparent ici Etienne Bousquet-Cassagne du candidat UMP." 

Une issue à laquelle ne croit pas Sylvain Crépon: "La gauche fera barrage au FN dimanche prochain. Mais, les municipales de 2014 seront un test pour le FN. Le nombre de conseillers municipaux va augmenter, cela pourrait être le début d'une implantation." Et le sociologue de pointer les risques de cette entreprise de notabilisation: "En se normalisant, le FN perd sa spécificité et risque l'embourgeoisement: car pour garder des postes locaux, il faut passer des compromis." 


Journal L'EXPRESS

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